Depuis quelques années on utilise des échangeurs air-air pour le secteur résidentiel. Ceci permet de mieux contrôler le taux d’humidité ainsi que la qualité de l’air, ce qui a un impact direct sur la santé des gens; moins d’allergies et moins de virus. De plus, le principe de l’échangeur d’air permet de réaliser des économies d’énergie considérables car le principe vous permettra de réduire votre facture de consommation d’énergie relié au chauffage de minimum 65%.
Qu’en est-il pour le secteur industriel et commercial? Et bien le rendement est majeur, en plus d’avoir les mêmes effets bénéfiques sur la santé en permettant un meilleur contrôle de l’humidité et de la qualité de l’air ambiant, les économies d’énergie peuvent être majeurs dépendamment des conditions d’opération de l’utilisateur. Dans plusieurs cas, on peut éliminer les factures de chauffage tout en réduisant la facture d’énergie au procédé.
Échangeur air-air sur un four de procédé
Prenons l’exemple d’une entreprise opérant un four de procédé pour mouler des pièces d’acier et que la température de la sortie de ces gaz d’échappement se situe autour de 100 degré Celsius. Souvent, tout près de la cheminée du four (au toit), on retrouve une unité de chauffage d’air chaud qui assure la pression positive ou neutre en air de l’usine. Hors cette unité consomme de l’énergie pour assurer le chauffage de la bâtisse l’hiver tout en préservant la pression neutre du bâtiment. En installant un échangeur air-air sur la cheminée du four, on peut éliminer complètement l’apport en énergie du bâtiment en récupérant jusqu’à 85% de l’énergie disponible de celle-ci.
Ces échangeurs d’air peuvent fonctionner sur des applications allant jusqu’à 1200 degré Celsius. Selon l’application, les matériaux de construction des plaques de l’échangeur peuvent être en aluminium ou en acier inoxydable. Le mode de construction et l’utilisation de revêtements spéciaux sont choisis en fonction de certaines émanations corrosives.
Les retours sur investissements varient selon les applications, le nombre d’heures d’opérations annuelles et votre coût du combustible. Ceci dit, en général les retours sur investissement sont très rapides, soit environ 3 ans et souvent en moins de 1 an.
Voici une liste d’évacuations possibles que l’on peut récupérer. Les ‘’*’’ signifient que les retours sur investissement sont normalement très rapides (2 ans et moins), en fonction du grand nombre de changements d’air requis, la température disponible et le nombre d’heures d’opération.
– Chambres à peinture*
– Fours alimentaires *
– Fours rotatifs*
– Fours de procédés*
– Incinérateurs thermiques*(Thermal Oxydizer)
– Ateliers d’usinage et de soudure
– Garages
– Entrepôts
– Hottes de restaurants
– Séchoirs à grain
– Salles blanches*
– Dépoussiéreurs*
– Procédés de pâtes et papiers
– Cheminées de chaudières à vapeur ou eau chaude*
– Toutes applications nécessitant des changements d’air
Votre toit ressemble-t-il à cette photo? Si oui vous avez un énorme potentiel pour de la récupération de chaleur avec l’installation d’un échangeur air-air.
Bien sûr il est important de faire appel à un expert dans la matière, puisqu’il y a souvent une partie de traitement de l’air à gérer. Il est important de bien choisir l’utilisation de l’air préchauffer surtout s’il est possible de se raccorder à d’autres sources de chaleur potentielles ou de réduction de consommation d’air chaud.
Par exemple, vous pourriez récupérer l’air chaud rejeté par vos compresseurs refroidis à l’air, vous pourriez installer des rideaux d’air qui empêchent l’air d’entrer de vos portes de garage à 80% ou vous serez peut-être tenté d’utiliser un mur solaire pour compenser le restant de vos besoins en air chaud.
Avec un échangeur air-air vous pouvez réduire votre facture de chauffage de 70% et PLUS !!! Faites le calcul de vos factures d’énergie pour la période d’hiver et voyez par vous-même le potentiel d’économie d’énergie.
Un retour sur investissement de 3 ans vous donne un rendement ANNUEL minimum de 17% sur votre placement sur les 20 prochaines années. Qu’attendez-vous?